S’il en est une qui ne perd pas son temps ce samedi, c’est la contrôleuse du train BreizhGo de huit heures pour Landerneau. A peine est-il parti qu’elle est à l’ouvrage. Le jeune couple d’imbibés qui rentre à la maison après une nuit de fête à Brest en fait les frais. Etre démunis de billet l’un et l’autre leur coûte vingt-cinq euros chacun pour treize minutes de voyage. Pour ma part, je n’ai payé que trois euros cinquante grâce à ma carte de vieux qu’elle ne manque pas de me demander.
A l’arrivée, pour rejoindre l’Elorn c’est facile : descendre le boulevard de la Gare. Je longe ensuite ce fleuve sur la gauche et me trouve bientôt à proximité du pont habité qui fait la notoriété du bourg. On y trouve des commerces surmontés d’habitations, dont une bouquinerie avec de bonnes choses sur ses tables extérieures, mais chères. En deux mille dix, le pont de Rohan fêtait ces cinq cents ans.
Ce pont franchi, je vais jusqu’à l’église Saint-Thomas puis je le retraverse pour aller jusqu’à l’église Saint-Houardon au porche Renaissance et au clocher ajouré. En chemin je remarque les quelques maisons remarquables. Un petit marché se tient place du Général-de-Gaulle sur laquelle une terrasse m’incite à la pause, celle du bar tabac Le Narval où l’on doit aller se servir au comptoir. J’y bois un café à un euro cinquante. Les commerçants qui se retrouvent ici avant l’ouverture des boutiques ont le moral un peu bas. Ils espèrent que la nouvelle exposition du Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture leur amènera de la clientèle. Elle est consacrée à l’œuvre d’Ernest Pignon-Ernest et ouvre ses portes demain dimanche.
Je vais poursuive ma lecture au soleil sur un banc individuel au bord de l’Elorn. Ce qui me permet de repérer une toute petite terrasse à l’arrière d’un restaurant du pont, Le Goéland. A midi, j’y obtiens une table en bord de fleuve. Une famille y prend l’apéritif, façon retour du marché, avec moutard et chien, l’un des deux s’appelle Marcel mais je ne sais pas lequel.
Cette tribu partie, je reste seul avec quatre femmes qui aiment les femmes, des quinquagénaires qui comme moi apprécient que l’une des serveuses ait une minijupe virevoltante (mais elle porte un chorte dessous). Dans le menu du samedi à vingt et un euros, je choisis la terrine maison, la langue de bœuf sauce champignon et le gâteau aux pommes caramel beurre salé. Le quart de vin rouge est à six euros.
Je prends le café sitôt passé le pont, à la terrasse du bar tabac loto La Demi-Lune, place des Quatre Pompes, un café à un euro cinquante qu’il faut aller chercher au comptoir, puis je retourne lire au bord de l’Elorn où s’ennuient des spécimens de la jeunesse locale.
Il me reste à remonter le boulevard de la Gare pour rentrer à Brest avec le train BreizhGo de seize heures cinq. Par flemme, et pour éviter la braderie commerciale rue de Siam, je rejoins Recouvrance avec le tramouais.
*
Des camions-citernes traversent Landernau, ce sont ceux du Paysan Breton.
*
Le Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture, l’optimisation fiscale de Michel-Edouard Leclerc, l’un des personnages publics qui m’insupporte le plus, tant il pratique la démagogie.
Plusieurs fois, je l’ai entendu se vanter d’avoir été dans sa jeunesse, membre des Amis de la Terre. J’aimerais que des journalistes enquêtent sur le sujet.
A l’arrivée, pour rejoindre l’Elorn c’est facile : descendre le boulevard de la Gare. Je longe ensuite ce fleuve sur la gauche et me trouve bientôt à proximité du pont habité qui fait la notoriété du bourg. On y trouve des commerces surmontés d’habitations, dont une bouquinerie avec de bonnes choses sur ses tables extérieures, mais chères. En deux mille dix, le pont de Rohan fêtait ces cinq cents ans.
Ce pont franchi, je vais jusqu’à l’église Saint-Thomas puis je le retraverse pour aller jusqu’à l’église Saint-Houardon au porche Renaissance et au clocher ajouré. En chemin je remarque les quelques maisons remarquables. Un petit marché se tient place du Général-de-Gaulle sur laquelle une terrasse m’incite à la pause, celle du bar tabac Le Narval où l’on doit aller se servir au comptoir. J’y bois un café à un euro cinquante. Les commerçants qui se retrouvent ici avant l’ouverture des boutiques ont le moral un peu bas. Ils espèrent que la nouvelle exposition du Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture leur amènera de la clientèle. Elle est consacrée à l’œuvre d’Ernest Pignon-Ernest et ouvre ses portes demain dimanche.
Je vais poursuive ma lecture au soleil sur un banc individuel au bord de l’Elorn. Ce qui me permet de repérer une toute petite terrasse à l’arrière d’un restaurant du pont, Le Goéland. A midi, j’y obtiens une table en bord de fleuve. Une famille y prend l’apéritif, façon retour du marché, avec moutard et chien, l’un des deux s’appelle Marcel mais je ne sais pas lequel.
Cette tribu partie, je reste seul avec quatre femmes qui aiment les femmes, des quinquagénaires qui comme moi apprécient que l’une des serveuses ait une minijupe virevoltante (mais elle porte un chorte dessous). Dans le menu du samedi à vingt et un euros, je choisis la terrine maison, la langue de bœuf sauce champignon et le gâteau aux pommes caramel beurre salé. Le quart de vin rouge est à six euros.
Je prends le café sitôt passé le pont, à la terrasse du bar tabac loto La Demi-Lune, place des Quatre Pompes, un café à un euro cinquante qu’il faut aller chercher au comptoir, puis je retourne lire au bord de l’Elorn où s’ennuient des spécimens de la jeunesse locale.
Il me reste à remonter le boulevard de la Gare pour rentrer à Brest avec le train BreizhGo de seize heures cinq. Par flemme, et pour éviter la braderie commerciale rue de Siam, je rejoins Recouvrance avec le tramouais.
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Des camions-citernes traversent Landernau, ce sont ceux du Paysan Breton.
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Le Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture, l’optimisation fiscale de Michel-Edouard Leclerc, l’un des personnages publics qui m’insupporte le plus, tant il pratique la démagogie.
Plusieurs fois, je l’ai entendu se vanter d’avoir été dans sa jeunesse, membre des Amis de la Terre. J’aimerais que des journalistes enquêtent sur le sujet.