Ce lundi est le dernier jour de mon séjour à Recouvrance. Il est temps que j’en explore un peu plus les rues, bien qu’elles soient fort pentues.
Je trouve d’abord la seule boulangerie du quartier et m’y procure un croissant et un pain au chocolat pour deux euros seulement. Je découvre qu’ils sont excellents en les mangeant accompagnés d’un allongé au prix exagéré d’un euro soixante-dix au bar tabac voisin. Puis je vais de belle façade en belle façade, celles à volets de bois colorés sur quatre ou cinq étages, et passe devant une église laide et dégradée.
Mon chemin me conduit au-dessus de la rade dans le Jardin des Explorateurs qui dispose d’une passerelle belvédère dominant les bâtiments de Naval Group. Les rues du coin sont embouteillées par les travailleurs civils ou militaires qui embauchent. Je fais ensuite le tour de la Tour Tanguy et me rapprochant du Pont passe devant l’œuvre de Jérôme Durand Fanny de Lanninon et Jean Quéméneur. « Fanny part à la recouvrance de Jean » dans cette uchronie associant la Fanny de Lanninon du roman de Pierre Mac Orlan et le Jean Quéméneur de la complainte d’Henri Ansquer.
Le Pont passé, je glisse vers le Port. A l’entrée de celui-ci, on décharge du matériel cinématographique. Aujourd’hui, c’est jour de tournage pour Jonathan Barré qui réalise son troisième long métrage intitulé Bonne conduite.
Après un café lecture au soleil de la terrasse du Quatre Vents et mon repas chez Tara Inn, je rentre à Recou afin de rassembler mes affaires et de les serrer dans ma valise à roulettes.
*
Bien qu’au rez-de-chaussée, j’aurai été au calme rue Victor-Rossel (un ancien député de droite du dix-neuvième siècle, né à Brest, mort à Brest, il ne siégea qu’une année). Il n’y passe personne la nuit et presque personne le jour.
*
Il est certain que Mélenchon n’aura pas la majorité des sièges de l’Assemblée Nationale la semaine prochaine.
Il est possible que Macron ne l’ait pas non plus et qu’il soit tenté de s’entendre avec plus à droite que lui, Les Républicains.
Si tel était le cas, ce serait à mettre au compte de l’opération Nupés.
Je trouve d’abord la seule boulangerie du quartier et m’y procure un croissant et un pain au chocolat pour deux euros seulement. Je découvre qu’ils sont excellents en les mangeant accompagnés d’un allongé au prix exagéré d’un euro soixante-dix au bar tabac voisin. Puis je vais de belle façade en belle façade, celles à volets de bois colorés sur quatre ou cinq étages, et passe devant une église laide et dégradée.
Mon chemin me conduit au-dessus de la rade dans le Jardin des Explorateurs qui dispose d’une passerelle belvédère dominant les bâtiments de Naval Group. Les rues du coin sont embouteillées par les travailleurs civils ou militaires qui embauchent. Je fais ensuite le tour de la Tour Tanguy et me rapprochant du Pont passe devant l’œuvre de Jérôme Durand Fanny de Lanninon et Jean Quéméneur. « Fanny part à la recouvrance de Jean » dans cette uchronie associant la Fanny de Lanninon du roman de Pierre Mac Orlan et le Jean Quéméneur de la complainte d’Henri Ansquer.
Le Pont passé, je glisse vers le Port. A l’entrée de celui-ci, on décharge du matériel cinématographique. Aujourd’hui, c’est jour de tournage pour Jonathan Barré qui réalise son troisième long métrage intitulé Bonne conduite.
Après un café lecture au soleil de la terrasse du Quatre Vents et mon repas chez Tara Inn, je rentre à Recou afin de rassembler mes affaires et de les serrer dans ma valise à roulettes.
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Bien qu’au rez-de-chaussée, j’aurai été au calme rue Victor-Rossel (un ancien député de droite du dix-neuvième siècle, né à Brest, mort à Brest, il ne siégea qu’une année). Il n’y passe personne la nuit et presque personne le jour.
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Il est certain que Mélenchon n’aura pas la majorité des sièges de l’Assemblée Nationale la semaine prochaine.
Il est possible que Macron ne l’ait pas non plus et qu’il soit tenté de s’entendre avec plus à droite que lui, Les Républicains.
Si tel était le cas, ce serait à mettre au compte de l’opération Nupés.