Il ne saurait être question de rester sur la côte bretonne au moment où elle va être envahie par la foule des estivants. Ce mercredi, je glisse la clé de mon logement Air Bibi et laisse rouler ma valise dans la pente qui mène au port de Concarneau. Je trouve là le car BreizhGo Quarante-Trois de six heures cinquante. Direction Quimper où nous sommes une dizaine à l’arrivée à la Gare vers sept heures et demie.
Je traverse la rue et trouve place en terrasse à l’Hôtel Le Derby où le patron me salue comme une vieille connaissance. Je lui demande deux croissants avec mon allongé verre d’eau. Ceux-ci sont moins bons qu’à la boulangerie Loiseau où je n’ai pas eu le courage d’aller et coûtent un euro vingt de plus. Je reste là jusqu’à neuf heures moins le quart.
Le Tégévé pour Montparnasse est mis en place à neuf heures. Il part comme prévu à neuf heures onze. Son chef de bord s’appelle Vianney et son conducteur Michaël. Il y a aussi une barista mais on ne nous donne pas son prénom. Je n’ai pas de voisinage jusqu’à Auray. Il me faut ensuite supporter une femme qui baille bruyamment derrière son masque. Ce Tégévé s’accroche à un autre à Rennes, file à trois cent quinze kilomètres heure et arrive à Paris un peu après treize heures. Le vidage de ce double train est une épreuve : parvenir au bout du quai puis à l’entrée du métro Treize met mes nerfs à rude épreuve. Heureusement, dans la rame peu de monde et je voyage assis.
A l’arrivée à Saint-Lazare j’ai juste le temps d’un café A La Ville D’Argentan où je n’ai pas mis le pied depuis mars deux mille vingt. L’aimable serveuse me dit qu’elle est contente de me revoir. C’est réciproque. Elle m’annonce que le café a augmenté de vingt centimes. A peine l’ai-je bu que je vais voir ce qu’il en est de mon train de quatorze heures douze pour Rouen. Un message vocal l’annonce mis à quai tardivement. Pas de doute, je suis de retour sur la ligne à Morin, me dis-je. Par chance, ce train part quand même à l’heure. Malheureusement, il dessert Mantes-la-Jolie, Vernon et Val-de-Reuil, d’où la présence d’un tas de fraudeurs qui jouent à cache-cache avec le contrôleur, ce qui n’est pas difficile car il est tout seul et le train est à étage. Ces jeunes gens ont tous le masque sous le menton et sont en permanence au téléphone à raconter des histoires de la tête de ma mère.
Mon énervement ne décroît pas à l’arrivée à Rouen. Ses rues sont encombrées d’une quantité de quidames et de quidams car, je le découvre, c’est aujourd’hui l’ouverture des soldes.
A voir la file d’attente devant chez Paul Marius, je n’ai aucun doute, je suis rentré chez moi, et déjà exaspéré de l’être.
Je traverse la rue et trouve place en terrasse à l’Hôtel Le Derby où le patron me salue comme une vieille connaissance. Je lui demande deux croissants avec mon allongé verre d’eau. Ceux-ci sont moins bons qu’à la boulangerie Loiseau où je n’ai pas eu le courage d’aller et coûtent un euro vingt de plus. Je reste là jusqu’à neuf heures moins le quart.
Le Tégévé pour Montparnasse est mis en place à neuf heures. Il part comme prévu à neuf heures onze. Son chef de bord s’appelle Vianney et son conducteur Michaël. Il y a aussi une barista mais on ne nous donne pas son prénom. Je n’ai pas de voisinage jusqu’à Auray. Il me faut ensuite supporter une femme qui baille bruyamment derrière son masque. Ce Tégévé s’accroche à un autre à Rennes, file à trois cent quinze kilomètres heure et arrive à Paris un peu après treize heures. Le vidage de ce double train est une épreuve : parvenir au bout du quai puis à l’entrée du métro Treize met mes nerfs à rude épreuve. Heureusement, dans la rame peu de monde et je voyage assis.
A l’arrivée à Saint-Lazare j’ai juste le temps d’un café A La Ville D’Argentan où je n’ai pas mis le pied depuis mars deux mille vingt. L’aimable serveuse me dit qu’elle est contente de me revoir. C’est réciproque. Elle m’annonce que le café a augmenté de vingt centimes. A peine l’ai-je bu que je vais voir ce qu’il en est de mon train de quatorze heures douze pour Rouen. Un message vocal l’annonce mis à quai tardivement. Pas de doute, je suis de retour sur la ligne à Morin, me dis-je. Par chance, ce train part quand même à l’heure. Malheureusement, il dessert Mantes-la-Jolie, Vernon et Val-de-Reuil, d’où la présence d’un tas de fraudeurs qui jouent à cache-cache avec le contrôleur, ce qui n’est pas difficile car il est tout seul et le train est à étage. Ces jeunes gens ont tous le masque sous le menton et sont en permanence au téléphone à raconter des histoires de la tête de ma mère.
Mon énervement ne décroît pas à l’arrivée à Rouen. Ses rues sont encombrées d’une quantité de quidames et de quidams car, je le découvre, c’est aujourd’hui l’ouverture des soldes.
A voir la file d’attente devant chez Paul Marius, je n’ai aucun doute, je suis rentré chez moi, et déjà exaspéré de l’être.