Ce dernier jour de mai est le premier jour du retour du beau temps, semble-t-il. Aussi sans attendre que la boulangerie Le Goff ouvre, je prends un bus Dix, celui de sept heures treize. C’est ensuite quarante-cinq minutes de trajet, en passant par de la campagne et par la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué connue pour son bagad où c’est pas toi qui y es, avant d’arriver à l’arrêt Guidel Port.
Un bel endroit que cette embouchure de la Laïta où est niché le Port de Guidel. Ce paisible fleuve marque la frontière entre le Morbihan et le Finistère. En face, tout près, les maisons blanches du Pouldu sont éclairées par le soleil.
Je trouve le sentier de randonnée qui remonte la Laïta. Cet agréable chemin de terre dans le sous-bois fleuri, doté d’escaliers quand ça grimpe, me permet de marcher aussi longtemps que j’en ai envie. Tout en mettant un pas devant l’autre, j’ai une pensée pour celle qui plus tard ce vendredi sera au crématorium du Père-Lachaise, l’un des pires jours de sa vie.
Quand j’ai assez marché, je reviens au Port. Deux sympathiques jardiniers municipaux m’apprennent que derrière le carrousel se cache une boulangerie, et une bonne, Chez Julie. Le pain au chocolat y est à un euro cinquante. J’entre ensuite au O’Roof où le service est au comptoir et l’allongé à un euro quatre-vingts. Muni d’un plateau, je vais prudemment m’asseoir à une table de bois rustique avec vue sur Le Pouldu. C’est l’endroit idéal pour lire Strindberg.
N’ayant pas envie de déjeuner sur place, je rentre avec le bus d’onze heures trois qui bénéficie d’un changement de chauffeur en pleine cambrousse devant la Ferme du Mourillon, fruits en libre-service.
Pannequets saumon fumé fromage frais coriandre, jambonneau rôti pommes de terre à la forestière et profiteroles sauce chocolat, c’est mon menu du jour au WestPort Inn sous les arbres et les nuages revenus.
Le café, semi-ensoleillé, est à la terrasse du Parisien. Les beaux jours ne sont pas encore tout à fait là mais la Bretagne y travaille.
Un bel endroit que cette embouchure de la Laïta où est niché le Port de Guidel. Ce paisible fleuve marque la frontière entre le Morbihan et le Finistère. En face, tout près, les maisons blanches du Pouldu sont éclairées par le soleil.
Je trouve le sentier de randonnée qui remonte la Laïta. Cet agréable chemin de terre dans le sous-bois fleuri, doté d’escaliers quand ça grimpe, me permet de marcher aussi longtemps que j’en ai envie. Tout en mettant un pas devant l’autre, j’ai une pensée pour celle qui plus tard ce vendredi sera au crématorium du Père-Lachaise, l’un des pires jours de sa vie.
Quand j’ai assez marché, je reviens au Port. Deux sympathiques jardiniers municipaux m’apprennent que derrière le carrousel se cache une boulangerie, et une bonne, Chez Julie. Le pain au chocolat y est à un euro cinquante. J’entre ensuite au O’Roof où le service est au comptoir et l’allongé à un euro quatre-vingts. Muni d’un plateau, je vais prudemment m’asseoir à une table de bois rustique avec vue sur Le Pouldu. C’est l’endroit idéal pour lire Strindberg.
N’ayant pas envie de déjeuner sur place, je rentre avec le bus d’onze heures trois qui bénéficie d’un changement de chauffeur en pleine cambrousse devant la Ferme du Mourillon, fruits en libre-service.
Pannequets saumon fumé fromage frais coriandre, jambonneau rôti pommes de terre à la forestière et profiteroles sauce chocolat, c’est mon menu du jour au WestPort Inn sous les arbres et les nuages revenus.
Le café, semi-ensoleillé, est à la terrasse du Parisien. Les beaux jours ne sont pas encore tout à fait là mais la Bretagne y travaille.