Un ciel gris qui ne semble pas aller vers la pluie ce mercredi au lever du jour et une fraîcheur bienvenue. Pour la première fois depuis mon arrivée à Aix-les-Bains je mets ma veste avant de sortir. Je petit-déjeune à la terrasse de Chez Fanny. Elle est surtout fréquentée au féminin par des personnes qui semblent toutes se connaître et boivent un café avant d’aller travailler dans le quartier.
Sitôt terminé, je prends le bus Un jusqu’à Grand Port. De l’autre côté du lac la montagne joue avec les nuages, ou c’est l’inverse. Je longe ce port vers le nord, roseaux pédalos poules d’eau, et marche tout au bout de la digue où un flûtiste donne l’aubade aux poissons.
Revenu sur mes pas, j’entre dans le Jardin Vagabond, vaste parc de verdure qui longe l’eau et je le remonte jusqu’au Port de Mémard. Là aussi je vais au bout de la digue. On y trouve les pontons d’un cleube de ski nautique. Je crois que c’est ici que, peu de temps après mon arrivée, la jeune femme de vingt-neuf ans a eu une jambe déchiquetée par l’hélice d’un bateau, avant d’en mourir durant son transport à l’hôpital.
Revenu sur le chemin, je décide de ne pas aller plus loin pour cette fois et reviens vers l’embarcadère de Grand Port pour un café lecture en terrasse au Skiff. Cela ne fait pas cinq minutes que je suis assis que le ciel vire au gris sombre tandis que le vent se lève. Une gentille serveuse m’aide à rentrer. Bientôt une grosse pluie se déverse, accompagnée d’éclairs et de tonnerre. Comme j’ai été bien inspiré de ne pas marcher plus loin ce matin. Deux travailleurs se sont refugiés ici également, ne pouvant charger leur camion tant que ça tombe comme ça. Deux filles complètement drachées entrent à leur tour puis près de moi s’installe un trio (femme mari amant ?) qui déprime : « Marcher, on va se faire tremper. » « En ville, on connaît rien. » « Tu veux retourner à l’hôtel ? ».
Tandis que je lis Saint-Simon l’orage passe doucement mais il pleut encore quand je vais attendre le bus. Celui-ci est empli de collégien(ne)s tranquilles qui cèdent leur place aux « personnes âgées ». Je traverse tout Aix et descends peu avant midi prés de l’Hôtel Le Viviers. Je négocie avec la patronne une formule buffet d’entrées à volonté et dessert, sans vin ni café, pour quatorze euros. Ce jour le dessert est un tiramisu plutôt bon.
Il pleut toujours lorsque je vais attendre le bus à l’arrêt Alliu. Aucun café n’étant susceptible de m’accueillir dans une salle où j’y puisse lire, je rentre directement à mon cinquième étage.
*
Presque personne ce mercredi matin, le poison des promeneurs de chiens et des types seuls qui viennent jusqu'au bout de la digue avec leur bicyclette.
*
Des curistes parfois dans le bus, reconnaissables à leur sac bleu ValVital.
Sitôt terminé, je prends le bus Un jusqu’à Grand Port. De l’autre côté du lac la montagne joue avec les nuages, ou c’est l’inverse. Je longe ce port vers le nord, roseaux pédalos poules d’eau, et marche tout au bout de la digue où un flûtiste donne l’aubade aux poissons.
Revenu sur mes pas, j’entre dans le Jardin Vagabond, vaste parc de verdure qui longe l’eau et je le remonte jusqu’au Port de Mémard. Là aussi je vais au bout de la digue. On y trouve les pontons d’un cleube de ski nautique. Je crois que c’est ici que, peu de temps après mon arrivée, la jeune femme de vingt-neuf ans a eu une jambe déchiquetée par l’hélice d’un bateau, avant d’en mourir durant son transport à l’hôpital.
Revenu sur le chemin, je décide de ne pas aller plus loin pour cette fois et reviens vers l’embarcadère de Grand Port pour un café lecture en terrasse au Skiff. Cela ne fait pas cinq minutes que je suis assis que le ciel vire au gris sombre tandis que le vent se lève. Une gentille serveuse m’aide à rentrer. Bientôt une grosse pluie se déverse, accompagnée d’éclairs et de tonnerre. Comme j’ai été bien inspiré de ne pas marcher plus loin ce matin. Deux travailleurs se sont refugiés ici également, ne pouvant charger leur camion tant que ça tombe comme ça. Deux filles complètement drachées entrent à leur tour puis près de moi s’installe un trio (femme mari amant ?) qui déprime : « Marcher, on va se faire tremper. » « En ville, on connaît rien. » « Tu veux retourner à l’hôtel ? ».
Tandis que je lis Saint-Simon l’orage passe doucement mais il pleut encore quand je vais attendre le bus. Celui-ci est empli de collégien(ne)s tranquilles qui cèdent leur place aux « personnes âgées ». Je traverse tout Aix et descends peu avant midi prés de l’Hôtel Le Viviers. Je négocie avec la patronne une formule buffet d’entrées à volonté et dessert, sans vin ni café, pour quatorze euros. Ce jour le dessert est un tiramisu plutôt bon.
Il pleut toujours lorsque je vais attendre le bus à l’arrêt Alliu. Aucun café n’étant susceptible de m’accueillir dans une salle où j’y puisse lire, je rentre directement à mon cinquième étage.
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Presque personne ce mercredi matin, le poison des promeneurs de chiens et des types seuls qui viennent jusqu'au bout de la digue avec leur bicyclette.
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Des curistes parfois dans le bus, reconnaissables à leur sac bleu ValVital.