Il manque des navetteurs dans le sept heures vingt-trois pour Paris ce mercredi. Ils sont en congé et remplacés par des familles à inquiétudes et grosses valises. Beaucoup d’entre elles continueront le voyage avec un Tégévé pour aller chez PapyMamie, « Va falloir être sages dans le métro ».
Le bus Vingt-Neuf affiche une attente de neuf minutes. Nous ne sommes que deux passagers à son départ et jamais plus de cinq au cours du trajet.
Moins de monde également dans les rues qui mènent au Marché d’Aligre où moins de commerçants sont présents. Emile y est. Il annonce de nouveaux livres demain, dommage pour moi.
Le Camélia vivote. J’y lis Deuil à Chailly de Lionel-Edouard Martin, un enterrement de grand-oncle qui me laisse sur ma faim. A partir d’onze heures, je suis dans le Book-Off de Ledru-Rollin. Là, il y a foule encore une fois, des familles, des couples, dont l’un où l’élément féminin lirait bien un livre « s’il est pas trop long », l’élément masculin suivant en faisant des blagues « tu veux pas un livre en allemand ? ».
Vers midi, j’arrive au Diable des Lombards. J’y déjeune d’un confit de canard suivi d’une mousse au chocolat. Ici aussi, on sent l’entre deux fêtes, nous ne sommes que quatre clients. Je retrouve l’affluence au Book-Off de Saint-Martin, un peu moins au sous-sol heureusement.
Dans le métro qui mène à Quatre Septembre un jeune homme demande à l’un qui téléphone bruyamment de le faire avec un casque. Le malotru l’invective. « Ne me tutoyez pas, s’il vous plaît », lui répond le courageux. Je descends sans savoir la fin.
Rien ne semble avoir changé au Bistrot d’Edmond qui était en travaux et où on a remis les nappes blanches. « Ce sont les cuisines et les vestiaires, en sous-sol, qui ont été refaits », m’explique le serveur. Le café est toujours à un euro vingt au comptoir. Le troisième Book-Off est lui aussi trop fréquenté.
Je rentre dans la voiture Cinq du seize heures quarante, pas de réservation donc pas de familles et peu de navetteurs. Ma jeune voisine de l’autre côté de l’allée a les cheveux bleus. Elle tricote de la grosse laine rouge. Je lis Autobiographie de mon père de Pierre Pachet. Raconter la vie de son père comme si c’était lui que le faisait est un défi et je reste sur ma faim.
*
Guère de livres à un euro dans mon sac : La Pierre de la Folie, livre panique de Fernando Arrabal (Maelström & Le Veilleur), Nous sommes au regret de… de Dino Buzzati (Pavillons Poche) et Poèmes homosexuels de François Villon, édition bilingue de Thierry Martin chez GayKitschCamp.
Le bus Vingt-Neuf affiche une attente de neuf minutes. Nous ne sommes que deux passagers à son départ et jamais plus de cinq au cours du trajet.
Moins de monde également dans les rues qui mènent au Marché d’Aligre où moins de commerçants sont présents. Emile y est. Il annonce de nouveaux livres demain, dommage pour moi.
Le Camélia vivote. J’y lis Deuil à Chailly de Lionel-Edouard Martin, un enterrement de grand-oncle qui me laisse sur ma faim. A partir d’onze heures, je suis dans le Book-Off de Ledru-Rollin. Là, il y a foule encore une fois, des familles, des couples, dont l’un où l’élément féminin lirait bien un livre « s’il est pas trop long », l’élément masculin suivant en faisant des blagues « tu veux pas un livre en allemand ? ».
Vers midi, j’arrive au Diable des Lombards. J’y déjeune d’un confit de canard suivi d’une mousse au chocolat. Ici aussi, on sent l’entre deux fêtes, nous ne sommes que quatre clients. Je retrouve l’affluence au Book-Off de Saint-Martin, un peu moins au sous-sol heureusement.
Dans le métro qui mène à Quatre Septembre un jeune homme demande à l’un qui téléphone bruyamment de le faire avec un casque. Le malotru l’invective. « Ne me tutoyez pas, s’il vous plaît », lui répond le courageux. Je descends sans savoir la fin.
Rien ne semble avoir changé au Bistrot d’Edmond qui était en travaux et où on a remis les nappes blanches. « Ce sont les cuisines et les vestiaires, en sous-sol, qui ont été refaits », m’explique le serveur. Le café est toujours à un euro vingt au comptoir. Le troisième Book-Off est lui aussi trop fréquenté.
Je rentre dans la voiture Cinq du seize heures quarante, pas de réservation donc pas de familles et peu de navetteurs. Ma jeune voisine de l’autre côté de l’allée a les cheveux bleus. Elle tricote de la grosse laine rouge. Je lis Autobiographie de mon père de Pierre Pachet. Raconter la vie de son père comme si c’était lui que le faisait est un défi et je reste sur ma faim.
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Guère de livres à un euro dans mon sac : La Pierre de la Folie, livre panique de Fernando Arrabal (Maelström & Le Veilleur), Nous sommes au regret de… de Dino Buzzati (Pavillons Poche) et Poèmes homosexuels de François Villon, édition bilingue de Thierry Martin chez GayKitschCamp.