Sous le parapluie je rejoins ce mercredi encore la gare de Rouen. Plus question d’y prendre le train confortable de sept heures cinquante-neuf pour Paris qui avait ma préférence. En raison des vacances, la Senecefe oblige traîneurs de valise et porteurs d’ordinateur à se concentrer dans la bétaillère de sept heures vingt-huit. D’où l’importance, si l’on veut voyager assis, d’être en face d’une porte lors de l’arrêt du train. Ce que je réussis à la perfection pour cette fois. Au piano de la gare de Saint-Lazare, l’un que je ne vois pas joue (très bien) l’Aline de Christophe.
Cette arrivée tôt me permet de musarder avec le bus Vingt entre Saint-Lazare et Bastille. Contourner, au milieu des scouteurs, les camions de livraison garés dans sa voie réservée, c’est la tâche ardue du conducteur qui a la clochette énervée. Il pleut peu.
La question que l’on se pose au Café du Faubourg est « Tu pars quand ? », suivie de « Tu vas où ? ». Il y a celui qui pour aller en Australie fera vingt heures d’avion et celle qui ira chez sa grand-mère à Menton. Personne pour répondre « Je ne pars pas ». Mon café bu, j’attends que le rideau de Book-Off se lève. Parmi les livres à un euro, je déniche Slogans de Gus Boffa (Editions Cornélius) et le Code des gens honnêtes de Balzac (L’Ecole des Lettres/Seuil).
Il ne pleut plus quand je rejoins pédestrement Beaubourg où je déjeune dans l’impasse de ce nom chez New New avant d’entrer au Centre Pompidou afin d’y voir l’exposition David Hockney.
*
Rue du Faubourg Saint-Antoine, un vélo dont la roue avant crevée est posée sur une trottinette, le tout étant poussé sur le trottoir par un homme qui fait son possible pour ne pas avoir l’air ridicule.
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Une femme à l’un de ses collègues chez New New : « T’as l’air timide et réservé ». Le genre de propos qui met à l’aise.
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Ranger Les Kâma Sûtra de Vâtsyâyana (Dix/Dix-Huit) au rayon Education, initiative louable d’un(e) employé(e) de Book-Off.
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Alors que pour un habitant de Rouen, Caen, Amiens, Troyes, Reims, Orléans et j’en passe, se rendre à Paris et en revenir est une bagatelle qui ne nécessite que la journée, pour un habitant de Paris envisager de se rendre à Rouen, Caen, Amiens, Troyes, Reims, Orléans et j’en passe, l’amène à songer à un hébergement pour la nuit.
La province, c’est tellement loin.
Cette arrivée tôt me permet de musarder avec le bus Vingt entre Saint-Lazare et Bastille. Contourner, au milieu des scouteurs, les camions de livraison garés dans sa voie réservée, c’est la tâche ardue du conducteur qui a la clochette énervée. Il pleut peu.
La question que l’on se pose au Café du Faubourg est « Tu pars quand ? », suivie de « Tu vas où ? ». Il y a celui qui pour aller en Australie fera vingt heures d’avion et celle qui ira chez sa grand-mère à Menton. Personne pour répondre « Je ne pars pas ». Mon café bu, j’attends que le rideau de Book-Off se lève. Parmi les livres à un euro, je déniche Slogans de Gus Boffa (Editions Cornélius) et le Code des gens honnêtes de Balzac (L’Ecole des Lettres/Seuil).
Il ne pleut plus quand je rejoins pédestrement Beaubourg où je déjeune dans l’impasse de ce nom chez New New avant d’entrer au Centre Pompidou afin d’y voir l’exposition David Hockney.
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Rue du Faubourg Saint-Antoine, un vélo dont la roue avant crevée est posée sur une trottinette, le tout étant poussé sur le trottoir par un homme qui fait son possible pour ne pas avoir l’air ridicule.
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Une femme à l’un de ses collègues chez New New : « T’as l’air timide et réservé ». Le genre de propos qui met à l’aise.
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Ranger Les Kâma Sûtra de Vâtsyâyana (Dix/Dix-Huit) au rayon Education, initiative louable d’un(e) employé(e) de Book-Off.
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Alors que pour un habitant de Rouen, Caen, Amiens, Troyes, Reims, Orléans et j’en passe, se rendre à Paris et en revenir est une bagatelle qui ne nécessite que la journée, pour un habitant de Paris envisager de se rendre à Rouen, Caen, Amiens, Troyes, Reims, Orléans et j’en passe, l’amène à songer à un hébergement pour la nuit.
La province, c’est tellement loin.