Aaaaah! Bientôt, on pourra l'appeler "Le Film du Mercredi", cette rubrique... Tant vous êtes nombreux à nous poser des questions cinema. Enfin, nous nous inclinons: question? Réponse.
Chère Eleonore, bonjour,
Comment vas-tu? Cela fait bien longtemps que tu ne nous as pas, je m'excuse de le dire ici devant tout le monde, mais que tu ne nous as pas gratifiés d'une petite critique de cinéma. Or, j'aimerais bien y aller, moi, au ciné, et je suis bien en peine de savoir quoi voir.
À toi,
Luciole
Salut Lulu,
Oui, c'est vrai, j'ai été un peu flemmarde depuis 2 ans, je ne vais plus guère au ciné. Finies les nuits passées à la Cinémathèque de Bercy en solo, à guetter les cinéphiles et à mater plein de films. Maintenant, je suis mère de famille (respectable, cela va sans dire), et je ne vais plus trop au ciné. Sauf pour voir plein de films d'un coup, comme un accro au sucre s'enfilerait cinq Mars en deux secondes.
C'est justement ce que j'ai fait aujourd'hui et bien m'en a pris. Pas de bouffer des Mars, non, mais de bouffer du film. C'etait super. Je me suis pointée au cinoche à 18h et j'en suis ressortie à l'instant (22h17), juste le temps de passer au bureau récupérer les mails du jour, et me voici chez moi devant un bon plat de tripes (eh oui, désolée chers amis veggie, je suis toujours aussi dingue de charcutailles).
Alors, premier film: Night Moves, un truc super. En gros, des jeunes proches de la terre, de jeunes écolos si on veut, mais à l'américaine, hein, genre de Portland, vont faire un gros coup qui va bien faire causer d'eux, un truc d'engagés, des vrais de vrais. Mais le film engagé se transforme en thriller, c'est ça qui est super. J'ai adoré, c'est fin, super-flippant et intéressant en plus, parce qu'on plonge dans le monde secret des gens qui cultivent des acres et des acres de terre, vivent sans ordi et restent quand même cool. Tu vois? Je me comprends.
Le deuxième film, américain lui aussi, est très différent de ce Night Moves, quoiqu'on pourrait être tenté (enfin, moi je le suis) de le rapprocher du premier. Voilà pourquoi. Ça s'appelle States of Grace (je vois déjà mon ami Benoît grimacer, c'est sûrement un mélo vu de ses moustaches de réalisateur, eh bien tant pis). States of Grace est un beau film, plein d'humour et malgré tout loin du terrible Dangerous Minds qu'on aime bien citer quand on parle de films sur des jeunes difficiles et leur tutrice sexy. Cette fois, c'est en Californie que l'histoire se déroule (je dis au passage à nos lecteurs les plus frais que je suis une grande fan des États-Unis et que je manque donc cruellement d'objectivité quand il s'agit de la culture de là-bas). Cette histoire qui parle d'un foyer d'accueil pour jeunes paumés nous raconte aussi la vie de Grace, la boss du lieu. Et de ses relations avec les jeunes, les collègues de boulot, sa vie perso, la vie en général, et ses blessures, ça va sans dire. Ça m'a beaucoup fait pleurer (je ne suis pas une référence là non plus, j'ai la larme facile devant les films... QUI, oui, QUI peut se vanter d'avoir pleuré devant Là-Haut? Hein? Qui? Bon. Respect donc). On peut rapprocher le second du premier, donc, car la mise en scène est très proche, très très proche... Géniale, cette critique. Bon, va les voir si tu veux Lulu, on en discute après.
Oui, tu le vois, je suis intarissable sur le sujet sacré du cinéma, alors il vaut mieux que je m'arrête là si je veux sauver mes tripes de l'incendie qui a pris au fond de ma sauteuse.
Bisous,
Éléonore
Comment vas-tu? Cela fait bien longtemps que tu ne nous as pas, je m'excuse de le dire ici devant tout le monde, mais que tu ne nous as pas gratifiés d'une petite critique de cinéma. Or, j'aimerais bien y aller, moi, au ciné, et je suis bien en peine de savoir quoi voir.
À toi,
Luciole
Salut Lulu,
Oui, c'est vrai, j'ai été un peu flemmarde depuis 2 ans, je ne vais plus guère au ciné. Finies les nuits passées à la Cinémathèque de Bercy en solo, à guetter les cinéphiles et à mater plein de films. Maintenant, je suis mère de famille (respectable, cela va sans dire), et je ne vais plus trop au ciné. Sauf pour voir plein de films d'un coup, comme un accro au sucre s'enfilerait cinq Mars en deux secondes.
C'est justement ce que j'ai fait aujourd'hui et bien m'en a pris. Pas de bouffer des Mars, non, mais de bouffer du film. C'etait super. Je me suis pointée au cinoche à 18h et j'en suis ressortie à l'instant (22h17), juste le temps de passer au bureau récupérer les mails du jour, et me voici chez moi devant un bon plat de tripes (eh oui, désolée chers amis veggie, je suis toujours aussi dingue de charcutailles).
Alors, premier film: Night Moves, un truc super. En gros, des jeunes proches de la terre, de jeunes écolos si on veut, mais à l'américaine, hein, genre de Portland, vont faire un gros coup qui va bien faire causer d'eux, un truc d'engagés, des vrais de vrais. Mais le film engagé se transforme en thriller, c'est ça qui est super. J'ai adoré, c'est fin, super-flippant et intéressant en plus, parce qu'on plonge dans le monde secret des gens qui cultivent des acres et des acres de terre, vivent sans ordi et restent quand même cool. Tu vois? Je me comprends.
Le deuxième film, américain lui aussi, est très différent de ce Night Moves, quoiqu'on pourrait être tenté (enfin, moi je le suis) de le rapprocher du premier. Voilà pourquoi. Ça s'appelle States of Grace (je vois déjà mon ami Benoît grimacer, c'est sûrement un mélo vu de ses moustaches de réalisateur, eh bien tant pis). States of Grace est un beau film, plein d'humour et malgré tout loin du terrible Dangerous Minds qu'on aime bien citer quand on parle de films sur des jeunes difficiles et leur tutrice sexy. Cette fois, c'est en Californie que l'histoire se déroule (je dis au passage à nos lecteurs les plus frais que je suis une grande fan des États-Unis et que je manque donc cruellement d'objectivité quand il s'agit de la culture de là-bas). Cette histoire qui parle d'un foyer d'accueil pour jeunes paumés nous raconte aussi la vie de Grace, la boss du lieu. Et de ses relations avec les jeunes, les collègues de boulot, sa vie perso, la vie en général, et ses blessures, ça va sans dire. Ça m'a beaucoup fait pleurer (je ne suis pas une référence là non plus, j'ai la larme facile devant les films... QUI, oui, QUI peut se vanter d'avoir pleuré devant Là-Haut? Hein? Qui? Bon. Respect donc). On peut rapprocher le second du premier, donc, car la mise en scène est très proche, très très proche... Géniale, cette critique. Bon, va les voir si tu veux Lulu, on en discute après.
Oui, tu le vois, je suis intarissable sur le sujet sacré du cinéma, alors il vaut mieux que je m'arrête là si je veux sauver mes tripes de l'incendie qui a pris au fond de ma sauteuse.
Bisous,
Éléonore
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Contributeurs
Eleonore Forêt
Charber (de son vrai nom Charlotte Béranger), née en 1975 à Ploudalmézeau, est prof de yoga et de méditation à Ibiza. Charber habite une yourte, elle a débuté un commerce en ligne de vêtements en macramé de chanvre après avoir arrêté le speed et la coke ("trop de bad vibes"). Elle fume toujours pas mal de beuh et prend des shrooms mais "c'est naturel". Yes I!
Pierre Hexum a 19 ans. Il est professeur de gym à Sacramento. Il collabore avec Eléonore au blog L'Imprimante, dans la rubrique Le Mail du Mercredi, depuis les années 80.
Eléonore Forêt, bientôt 37 ans, toujours tête de linotte, ne tire aucune leçon des enseignements de la vie. Dessine, dort, nage, mange à Brest depuis mai 2013.
Pierre Hexum a 19 ans. Il est professeur de gym à Sacramento. Il collabore avec Eléonore au blog L'Imprimante, dans la rubrique Le Mail du Mercredi, depuis les années 80.
Eléonore Forêt, bientôt 37 ans, toujours tête de linotte, ne tire aucune leçon des enseignements de la vie. Dessine, dort, nage, mange à Brest depuis mai 2013.
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